What’s in a Name? A Critique of ‘Colonias’ in the United States

Abstract

‘Colonias’ in the United States are a relatively recent phenomenon for planning practitioners and scholars. Most of the focus of policy and literature has been on the unregulated, substandard settlements in Texas, New Mexico and Arizona. Past studies of colonias in the three states have criticized policy efficacy and questioned whether colonias are appropriately or adequately defined. Our objective in this essay is complementary. We draw from the literature, and our research in California, to explain and share our concerns with the policy practice of naming settlements with poor infrastructure and living conditions as colonias, a Spanish‐language name. We argue that the name can be misleading, prejudiced and risks being detrimental. We discuss our misgivings about federal public policy using a non‐English title for labeling substandard settlements, and suggest that scholars and policymakers need to revisit the terminology. RÉSUMÉ: Les colonias constituent un phénomène relativement récent aux Etats‐Unis pour les acteurs et chercheurs en aménagement. La plupart des politiques et publications se sont intéressées aux implantations sauvages de qualité déplorable apparues au Texas, au Nouveau Mexique et en Arizona. Les études existantes sur les colonias de ces trois Etats ont remis en cause l’efficacité de la politique publique et la pertinence de la définition donnée au terme colonias. Cet essai vise à les compléter. A partir des publications et de nos recherches en Californie, il explique et expose notre inquiétude de voir la pratique politique désigner par colonias, un nom espagnol, des implantations aux infrastructures et conditions de vie médiocres. A notre avis, cette appellation peut être trompeuse, porteuse de préjugés et potentiellement néfaste. L’article soumet nos interrogations vis‐à‐vis d’une politique publique fédérale qui emploie une désignation en langue étrangère pour cataloguer des implantations d’habitats de qualité inférieure, et invite chercheurs et décideurs politiques à revisiter cette terminologie.

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