The ambivalence of diversity and the politics of urban renaissance: the case of youth in downtown Portland, Maine

Abstract

In this article the ambivalence of public policy responses to diversity on the street are documented empirically through a detailed case study of the marginalization of youth from the downtown public spaces of Portland, Maine, USA. Urban planners, architects and property developers have become increasingly concerned with improving the quality of urban life and the public spaces on which it depends. They argue that urban revitalization initiatives must embrace diversity — cultural and economic, as well as functional and spatial. This diversity of different ‘diversities’ is often under‐theorized, as are the benefits of, and relationships among, social and cultural diversity, economic diversification, mixed‐use and multi‐purpose zoning, political pluralism, and democratic public space. It is my contention that this ambivalence is not simply a smokescreen for vested commercial interests, but also provides opportunities for expressing alternative visions of what diversity and the city itself should be. Looking specifically at youth, I explore a relatively underexamined aspect of inner‐city diversity. While there is a relatively well‐developed literature about the contested place of low‐income groups, racial minorities and the homeless in urban redevelopment initiatives, youth have largely been ignored. Dans cet article, l’ambivalence des réponses que la politique publique apporte à la diversité de la rue fait l’objet de données empiriques grâce à une étude de cas détaillée sur la marginalisation de la jeunesse dans les espaces publics du centre‐ville de Portland, dans le Maine (Etats‐Unis). Urbanistes, architectes et promoteurs se soucient de plus en plus d’améliorer la qualité de la vie urbaine et les espaces publics dont celleci dépend. Selon eux, les initiatives de revitalisation urbaine doivent englober la diversité, tant culturelle et économique, que fonctionnelle et spatiale. Cette diversité de plusieurs ‘diversités’ est peu théorisée, pas plus que les avantages et rapports mutuels de la pluralité culturelle et sociale, de la diversification économique, d’un zonage plurifonctionnel et polyvalent, du pluralisme politique et de l’espace public démocratique. L’article soutient que cette ambivalence, loin d’être un simple paravent pour droits acquis commerciaux, crée des possibilités d’exprimer d’autres visions de ce qu’une diversité et la ville elle‐même devraient être. Concernant les jeunes, il explore un aspect plutôt négligé de la diversité des centres‐villes: alors qu’il existe une littérature relativement élaborée sur la place contestée des groupes à faibles revenus, des minorités raciales et des sans‐abri dans les initiatives de réaménagement urbain, la jeunesse a été largement ignorée.

top