Citizenship and the right to the global city: reimagining the capitalist world order

Abstract

This article joins many contemporary activists and scholars in criticizing and seeking alternatives to the ongoing neoliberalization of the global political economy. It sets out two main arguments: (1) in order to resist the growing control of capital over the global political economy, one important project is to develop new notions of citizenship that expand the decision‐making control of citizens; and (2) Henri Lefebvre’s concept of ‘the right to the city’ is one particularly fertile set of principles on which to base such alternative citizenships because it resists and rethinks both traditional citizenship forms and capitalist social relations. The first part of the article outlines the context in which Lefebvre’s ideas might be pursued by examining the contemporary destabilization of traditional citizenship and its relationship to global political and economic restructuring. The second part of the article develops more specifically the potential of Lefebvrian citizenship by constructing a theoretical sketch of one possible citizenship based on Lefebvre’s idea: what I call the right to the global city. The article finishes by suggesting that the right to the city can be extended beyond the urban context. It points toward a new set of more democratic political relationships in which the power of inhabitants to shape the global political economy displaces the power of capital and the nation‐state. Cet article fait écho à nombre de militants et d’intellectuels contemporains critiquant la néolibéralisation actuelle de l’économie politique mondiale, et y cherchant des alternatives. Il expose deux arguments principaux: d’abord, pour résister au contrô le croissant du capital sur l’économie politique mondiale, un grand projet doit définir de nouvelles notions de citoyenneté qui permettent aux citoyens de mieux maîtriser les décisions; ensuite, le concept de ‘droit à la ville’ d’Henri Lefebvre est un ensemble particulièrement productif de principes utilisables pour asseoir ces citoyennetés alternatives, car il repousse et repense à la fois les formes de citoyenneté traditionnelles et les relations sociales capitalistes. La première partie de l’article délimite le cadre dans lequel les concepts de Lefebvre pourraient s’appliquer, en examinant la déstabilisation contemporaine de la citoyenneté classique et son lien avec la restructuration politico‐économique mondiale. La seconde partie développe le potentiel de la citoyenneté selon Lefebvre en ébauchant une possible citoyenneté théorique basée sur son idée: ce que j’appelle le droit à la ville mondiale. L’article se termine en suggérant que le droit à la ville peut s’étendre au‐delà du contexte urbain. Il vise un nouvel ensemble de relations politiques plus démocratiques où le pouvoir des habitants pour façonner l’économie politique mondiale supplante celui du capital et de l’Étatnation.

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