This short essay takes stock of where the field of ‘labour geography’ has got to and where it might productively go. The first part identifies labour geography’s signature characteristics as they have emerged over the last 15–20 years. These are its insistence that geography is constitutive of employment issues, its emphasis on worker agency, its analytical promiscuousness, its acute awareness of power and inequality, and its Left sensibility politically speaking. The second part of the essay is programmatic and looks to the future. It is argued that labour geographers ought to more carefully conceptualize and study worker agency; to connect labour migration more organically with existing research on place‐based workers; to develop a more substantive understanding of how states regulate employment and workers’ lives; to look to synthesize different geographical dimensions of worker existence and strategy; to aim to examine working peoples’ lives holistically; and to be more explicit about the normative basis of their ‘pro‐labour’ stance and its implications for worker strategy. RÉSUMÉ: Ce texte court examine ce qui a été réalisé dans le domaine de la ‘géographie du travail’ et les orientations fructueuses qui pourraient être suivies. La première partie détermine les traits identitaires de la géographie du travail qui ont vu le jour au cours des 15 à 20 dernières années: son insistance pour que la géographie soit partie prenante dans les questions d’emploi, son accent sur l’agence des travailleurs, sa promiscuité analytique, sa conscience aiguë du pouvoir et de l’inégalité, et sa sensibilité de gauche au plan politique. La seconde partie, programmatique, s’intéresse à l’avenir et à ce que les géographes du travail devraient faire: conceptualiser et étudier l’agence des travailleurs avec davantage de rigueur; relier de façon plus organique la migration du travail et les recherches existantes sur la main‐d’œuvre locale; offrir une compréhension concrète de la manière dont les Etats régulent l’emploi et la vie des actifs; veiller à synthétiser les différentes dimensions géographiques dans l’existence et la stratégie des salariés; chercher à analyser globalement la vie des populations actives; être plus explicite sur le fond normatif de leur attitude ‘pro‐travail’ et sur ses implications pour la stratégie des salariés.